Santé

Quels appareils domestiques sont mauvais pour la santé ?

En l’absence de précaution de la part de l’utilisateur, certains appareils domestiques s’avèrent plus nocifs que d’autres lorsqu’ils sont en fonctionnement. Retour sur les appareils et objets connectés les plus à risques, leurs conséquences éventuelles sur la santé et les solutions de prévention à mettre en place.    

Les appareils à surveiller de près  

Évoluer dans un environnement sans ondes électromagnétiques au quotidien est une tâche ardue, pour ne pas dire impossible.  Le plus souvent imperceptibles, les champs électromagnétiques sont omniprésents, qu’ils soient le résultat de la physiologie naturelle des corps et des planètes ou de l’activité humaine. Les individus y sont exposés en permanence, chez eux, sur leur lieu de travail, dans les transports ou encore dans l’espace public. Toutefois, toutes les sources d’ondes électromagnétiques n’impliquent pas les mêmes niveaux d’exposition. La moyenne des mesures effectuées par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) révèle l’importante disparité entre les appareils domestiques utilisés au quotidien (lampes connectées, aspirateurs…). Ainsi, une cafetière émet 3 fois moins qu’un radio réveil connecté, 8 fois moins qu’une tablette Wifi et environ 10 fois moins qu’un téléphone mobile relié au réseau 5G. La moyenne de ces différents objets reste néanmoins insignifiante au regard des niveaux d’émission enregistrés près du four à micro-ondes par exemple. Et tous, micro-ondes inclus, affichent des niveaux très largement inférieurs aux valeurs limites réglementaires.  

Ondes électromagnétiques : quels sont les risques avérés sur la santé ? 

La relation factuelle entre l’exposition aux ondes électromagnétiques et l’apparition de certaines pathologies n’est pas évidente à prouver. Les recherches de grande ampleur sont encore jeunes et de nombreuses études restent en cours à ce jour. Les personnes sujettes à l’hypersensibilité électromagnétique rapportent plusieurs symptômes qui diffèrent d’un individu à l’autre. Parmi les troubles récurrents figurent les rougeurs, les sensations de picotement, une fatigue chronique, des difficultés de concentration, des maux de tête, des étourdissements ou encore un sommeil agité. L‘hypersensibilité aux champs électromagnétiques a fait l’objet d’études ciblées menées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). En l’absence d’éléments clairs pouvant confirmer ou invalider les liens entre les ondes électromagnétiques et l’apparition de ces troubles, les autorités sanitaires invitent  à la prudence notamment en présence de jeunes enfants dont les effets sur le développement restent à prouver, mais pourraient entraîner davantage de pathologies sur le long terme, compte tenu de la plus grande « perméabilité » de leur boîte crânienne et des processus en jeu à cet âge alors que la plupart des fonctions clés du cerveau sont en pleine formation.  

Quelles sont les solutions à mettre en place ?  

La première solution pour limiter les risques liés à l’exposition électromagnétique est l’éloignement. Plus les individus sont éloignés de la source d’émission, plus l’intensité du champ diminue ce qui a pour conséquence de prévenir l’apparition des troubles et de maîtriser leur ampleur. Il existe également des dispositifs de protection contre les ondes électromagnétiques dans la maison comme les gaines électriques blindées qui réduisent, jusqu’à quasiment annihiler, la portée du champ électromagnétique issu du réseau domestique traversant l’habitation.  

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